Après sa pause déjeuner au port de la Houle la Cancalaise a appareillé. Vue du sentier côtier elle semble poser près des lieux emblématiques du coin : l’île des Rimains, l’île le Châtellier et le fameux Rocher de Cancale, de surfaces modestes mais culminant à près de 40 m, ce qui en fait un décor spectaculaire et photogénique.
Même si la bisquine n’a pas hissé ses 3 étages de voiles ( réservés aux parades et régates), c’est un bonheur de la voir ainsi sur les lieux où elle a été construite en 1987 et où tant d’autres bisquines ( des dizaines, selon des photos autour de 1900) ont dragué les coquilles St Jacques et les huîtres pendant des décennies.
Apparemment les bisquines ( de Cancale et de Granville, de l’autre côté de la Baie du Mont St-Michel, mais originaires du pays Basque) auraient été de plus en plus toilées pour plusieurs raisons : aller rapidement sur les sites de pêche, avoir une force motrice suffisante pour tirer les dragues à coquilles et à huîtres sur les fonds dans les forts courants de la Baie, revenir le plus vite possible aux ports pour être les 1ers à vendre lors de ces pêches brièvement autorisées et remporter les régates occasionnelles entre granvillais et cancalais..
Puis il vire à bâbord pour passer entre le Châtellier et l’île des Rimains
.. la Cancalaise et le Mont Dol..
.. le Mt St Michel..
.. Tombelaine..
En trois quarts d’heure, la Cancalaise atteint, par petit vent, le phare de Herpin.