( suite de notre collection « verte », de notre série bucolique).
L’envie d’air, de vert, de nature.. est – je ne sais pourquoi.. – un peu plus fort ce printemps.. or tout autour de la ville (il y a encore peu il y en avait aussi dans la ville), depuis 40 ans nous attendent des jardins dits « familiaux », ensembles de parcelles gérées par une association où les citadins que nous sommes peuvent cultiver, année après année, leur coin de terre, leur bout de jardin (50, 100, 150 ou 200 m²), leur parcelle de bonheur, de potager, de fleurs et de plantations diverses. A leur disposition – et sous leur responsabilité d’entretien et de bon usage – un cabanon, un récupérateur d’eau.. La possibilité, encadrée, de fabriquer une extension ou une pergola, de décorer selon son goût.. et à nous les joies simples du jardinage !
Ce sont des patchwork colorés et odorants, où les jardiniers plantent, sèment, taillent, récoltent, rêvent, se rencontrent, se retrouvent. Quoi de mieux qu’un p’tit bout de jardin pour se retrouver soi-même et les autres jardinier(e)s ? Alors un florilège de couleurs sur fonds de vert.. car un jardin ne fait pas seulement le bonheur du jardinier mais aussi celui du promeneur photographe..

Où l’on voit qu’à défaut d’être bien accordée aux couleurs (imposées) des cabanons, la déco suit la mode aussi dans les jardins..

.. que ce soit dans la peinture d’une palette ou le choix des fleurs.. (ail d’ornement)

Les jardins favorisent les liens..
.. ou semblent séparer..(mais ce n’est qu’une fausse apparence)

Ce mini nichoir sert probablement moins aux oiseaux qu’à la déco..

Même quand le jardinier – ou la jardinière – n’est pas là, on imagine sa présence. Il (ou elle) est peut-être âgé(e) et ses genoux craquent un peu quand il faut soigneusement désherber autour des jeunes plants de haricots.. A moins qu’il s’assoit là pour les écouter pousser ?
De l’art de camoufler la réserve d’eau.

Un peu de rouge et de noir. On est bien à Rennes..

Les idées les plus simples pour ranger sont souvent les plus esthétiques.

Nul besoin d’une fortune, mais un peu de blé ne nuit pas..

Habilement découpée une bouteille en plastique fait un mobile qui, à défaut d’effrayer les oiseaux, tourne joliment dans la lumière d’une fin d’après-midi..
Le livret d’accueil de l’association des jardins familiaux stipule que les cultures potagères doivent être prépondérantes mais que l’ornementation florale est aussi acceptée.. heureusement !

D’ailleurs m’est avis que ces malins artichauts qui jouent aux ombres chinoises et qui se font passer pour une culture potagère, ne seront point mangés mais admirés lorsqu’ils ouvriront leurs superbes fleurs mauves et violettes.
Il y a la maison des outils et la maison des insectes..

» Mais zenfin ! Quand même ! Nous laisserons-nous devenir fleurs ou passerons-nous à la cocotte ? On nous cache tout on nous dit rien ! » (propos d’artichauts confinés).

Rien ne vaut un chat noir aux yeux bleus pour garder les tomates, c’est un truc bien connu des jardiniers avertis..
Le 187 préfère visiblement l’ornementation florifère que la culture potagère..

Le coquelicot pompom (variété inventée par moi) n’aime rien tant qu’un terrain vague pour pavoiser !
Les petits lapins ( et encore plus les grands) sont bien sûr indésirables dans ces jardins, mais ils sont quand même présents par la pensée sous la forme de l’épiaire de Byzance à qui ils ont prêté leurs petites oreilles et leur museau coton.

Comme tout un chacun le jardinier a ses fantômes qui l’accompagnent et veillent sur son univers.

» Mais zenfin ! Ce pape qui a célébré Pâques devant une place vide ! »

On voit bien quel est le mâle et quelle est la femelle..

La complainte des arrosoirs : « chômage technique ou chômage partiel ? On nous prend pour des pommes ! »

Le (la ?) très paisible occupant (e), voire définitivement assoupi(e), du jardin n° 167 aime aussi la télé..

.. les chansons et l’anisette (culture potagère ou d’ornement ?)


? un jardinier un peu ésotérique.. Le virus comme une guillotine associée à une loterie ?
Pour finir ces 2 heures passées dans les allées des jardins potagers à la Bintinais, une promesse : grâce à la lumière du soleil, à une terre arrosée par le ciel et le jardinier, petite tomate deviendra grande le long de son tuteur et nous ravira les narines du parfum poivré de ses feuilles et les papilles de sa saveur discrètement fade.

Un bel endroit !
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oui, habitant en appartement (donnant sur un jardin quand même..) je réfléchis à m’inscrire pour avoir une parcelle..
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