Ce titre je l’explique, une fois n’est pas coutume. Locmariaquer a ces ruelles étroites typiques des « villages de pêcheurs », modestes voire pauvres, qui s’installaient sur de petites parcelles et construisaient de petites maisons, l’essentiel étant la vaste mer qui leur permettait de gagner leur pain. Au fil du temps la pêche côtière a pris des ris, elle s’est réduite. J’ai toujours vu dans le port des plates à huîtres et des embarcations de loisirs, principalement des dériveurs type Guépards, Vauriens et Gazelles qui me semblent plus nombreuses et en meilleur état aujourd’hui que dans les années 70, mouvement d’intérêt pour les vieux gréements oblige. Les vedettes de transport de passagers (à l’instar du « Passeur des Îles ») sont aussi de plus en plus nombreuses. Pas étonnant puisqu’il y a de plus en plus de touristes. Depuis plusieurs années, je me demande si la commune, aidée de quelques autres institutions plus larges, n’a pas reçu des aides pour – et choisi de – aider la pêche car j’ai remarqué (ils ont peut-être toujours existé) plusieurs petits bateaux pour la pêche aux casiers et à la ligne qui arpentent la côte. Revenons au titre : il fait référence, puisque j’ai quelques références (ceci dit en totale modestie), au texte de Blaise Cendrars, co-sujet de mon mémoire de maîtrise de lettres modernes, « Paris Port-de-Mer ».
Pour l’instant, j’identifie 4 petits bateaux de pêche. J’ai photographié en action Esteban et la Bohême.
Esteban, Marina II et Tog Ru (le Chapeau de rue ?)
la Bohême, 2 nov, 13h41