Première sortie du « déconfinement ». Un ruban de chantier barrait l’allée d’entrée vers l’étang de la Corbière. Je ne suis pas sûr que c’était pour indiquer que les lieux étaient interdits dans le cadre du confinement mais plutôt lors des abattages d’arbres dont on voit les effets aujourd’hui. J’ignore aussi si ces abattages relèvent de la gestion habituelle de la forêt ou du « nettoyage » suite aux tempêtes hivernales (notamment la tempête Dennis le 16 février) qui a déraciné, couché, plusieurs arbres, abimant notamment la charpente d’un bâtiment.




La digitale pourpre s’épanouit dans une clairière. Je rappelle que cette fleur, si belle soit elle – si on en ingère une certaine quantité de feuille (100 g suffisent..)- est toxique et, après vomissements, diarrhée et graves troubles cardiaques, peut être mortelle pour l’humain..



Un pin au tronc double. L’un a pourri, l’autre se porte apparemment à merveille..

On dit parfois que le lierre grimpe sur les arbres déjà déclinants. On dit aussi qu’il finit par les étouffer. Les puissants lierres ici enlacent de hauts arbres qui semblent en parfaite santé..

Paréidolie : j’y vois une femme au ventre un peu bombée, aux longs bras, à la tête recouverte d’un tissu.. C’est la sorcière de la Corbière qui le jour a l’apparence de troncs de lierre et la nuit se détache de l’arbre pour arpenter de son pas trainant faisant craquer les feuilles, la forêt..
Un grand chêne a été couché par le vent. On peut voir que son tronc était creux.