









Entre Cesson-Sévigné et Rennes coule paisiblement la Vilaine, que les géographes précis classent dans la catégories des fleuves mais qu’un simple usager de la langue comme moi, imbibé de culture machiste, a spontanément envie de nommer « rivière » vu le nom féminin qui est le sien, un « fleuve » ayant dans mon esprit une identité plutôt masculine avec un fort courant, comme le Rhône, le Rhin, en ne pensant pas spontanément que la Loire est le plus long fleuve de France, la Seine, la Garonne, la Dordogne, la Charente, la Meuse, la Moselle etc. sont toutes féminines. Bref, le quartier de Baud Chardonnet, anciennement industriel et plutôt crasseux (l’industrie, c’est de l’huile) nouvellement devenant un lieu d’habitation et de vie, « moderne » et possiblement agréable (quoiqu’une des tours aient été nommée la tour infernale à cause des nuisances sonores créées par son enveloppe métallique d’isolation thermique) Toujours est-il qu’une rivière, ou un fleuve y coule et qu’un grand campus, la moitié de l’Université de Rennes, Beaulieu, y trempe quasiment ses pieds pleins de neurones stimulés et que notre proximité, certes relative, avec l’Angleterre, devrait nous donner le projet d’y développer, comme à Oxford et Cambridge, l’activité élégante, écologique et prestigieuse, de l’aviron.