La première fois que j’ai pris le train jusqu’à Rennes – il y a bientôt 40 ans – j’avais, comme toujours, bien regardé le paysage et la légère appréhension que j’éprouvais (je partais habiter à la ville pour mes études) avait certainement été tempérée par le paysage avant l’arrivée car la voie se glissait entre les collines et leurs falaises et la sinueuse Vilaine. Enfant j’adorais les trains électriques et ces paysages miniatures exposés dans les vitrines de magasins de jouets. Et voilà que je me trouvais dans l’un de ces lieux (et même un tunnel), ses courbes, ses ponts, quand la ligne remonte jusqu’à Rennes depuis Redon par la vallée de la Vilaine qui, décidément, n’est pas vilaine..
Je l’ignorais mais sur certaines cartes le (chemin de) halage a un nom. Ici il est nommé le Gravier.